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Inkan : choisir son timbre de signature au Japon

Pour encore pas mal de procédures au Japon, l’utilisation d’un timbre de signature ou sceau est demandé. Il s’agit du Inkan 印鑑 (timbre, plus simple) ou Hanko 判子 (sceau) qui seront requis selon les cas de figures, pour réceptionner un colis, acheter une voiture ou un bien immobilier, ouvrir un compte en banque, mais aussi dans le cadre du travail, en relation avec son entreprise. Vous pouvez vous en passer au début mais il vous faudra rapidement après votre installation au Japon en faire l’acquisition. Petite présentation et mode d’emploi pour choisir son inkan – timbre signature au Japon !

Inkan : présentation

L’Inkan, généralisé depuis l’ère Meiji, se présente sous la forme d’un sceau cylindrique en bois, bambou, pierre ou plastique. Il remplace votre signature. Au sein de la famille des Inkan, il existe plusieurs types de timbres signatures dont les utilisations varient :

  • Jitsuin   [実印] –   il s’agit du timbre enregistré à la mairie, qu’il vous faudra présenter lors des démarches officielles comme l’achat et la vente d’un véhicule ou d’une maison.
  • Ginko-in [銀行印] – il est utilisé pour tout ce qui a trait à l’activité bancaire comme l’ouverture et la fermeture d’un compte, le retrait de sommes d’argent importantes.
  • Mitome-dans [認印] – il vous sera demandé pour recevoir un colis ou une lettre officielle par exemple.

Choisir et acheter son inkan, le timbre signature au Japon

Le inkan peut être de plusieurs dimensions même si le plus commun mesure 6cm de long sur 1 à 1,8cm de diamètre. L’embout rond portera votre signature sous la forme de kanji, hiragana, éventuellement en katakana mais pas en romaji faute de place. Mieux vaut acheter un inkan de bonne qualité, dur, qui sera plus résistant dans le temps. Vous pouvez choisir jusqu’à six caractères : indiquez nom, prénom mais aussi d’autres éléments de votre choix pour le personnaliser si vous le souhaitez.

Il est possible de trouver des inkan en plastique tout faits, donc non personnalisables dans des 100 yen shops. Mais attention cela ne fonctionne pas si vous n’avez pas un nom japonais. Il vous faudra sinon vous rendre dans une boutique spécialisée – il en existe beaucoup – afin de le faire réaliser, avec un délai de quelques jours.

Autre possibilité : commander un inkan en ligne :

– site en japonais : www.hanko21.co.jp

Faire enregistrer son inkan

Votre inkan quand il aura été réalisé, s’il s’agit d’un timbre signature de type Jitsuin, doit être enregistré officiellement par la municipalité dont vous dépendez (ville, arrondissement) au Japon.

Munissez-vous lors de votre déplacement d’un document (carte de résident, passeport), votre timbre inkan déjà réalisé ainsi qu’un formulaire de demande intitulé inkan-Touroku-shinseisho 印鑑登録申請書. Ce document pourra vous être remis dans un bureau de la municipalité dans votre quartier. Vous pourrez également le trouver sur le site Internet de votre préfecture, en téléchargement.

Si vous ne parlez pas (bien) japonais, mieux vaut vous faire aider et accompagner d’un ami, collègue, pour remplir le document et même se rendre à l’enregistrement.

A l’issue de cet enregistrement un document, le inkan shomeisho 印鑑証明書 vous sera remis. Il coûte moins de 1000 yens. Seule une personne de 15 ans et plus peut procéder à cet enregistrement, d’un timbre au maximum. Cette personne doit être enregistrée dans les registres de la ville ou de l’arrondissement au préalable : formalité à accomplir lors de votre arrivée. Pour plus d’infos : voir mon guide bonus à recevoir gratuitement.

Utiliser son timbre de signature au Japon

Lors de votre achat, le inkan est livré dans un étui pour le conserver. Il sera utilisé avec de l’encre rouge – couleur de bonne augure – et épaisse qu’on appelle Shuniku 朱肉, mais les tampons encreurs rouges plus simples peuvent également faire l’affaire.

Sur les procédures les plus complexes qui engagent des sommes d’argent importantes (achat d’une maison par exemple), il vous sera demandé de présenter le inkan shomeisho 印鑑証明書.

J’espère que cet article vous aura été utile ! N’hésitez-pas à commenter pour indiquer quel type de timbre vous avez choisi 🙂

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6 commentaire

  1. Je ne connaissais pas l’inkan (pourtant je m’intéresse à la culture japonaise). Cela me fait penser au sceau que l’on utilisait en France au Moyen Age pour cacheter les messages… Des traditions qui perdurent au pays du soleil levant… cela ne m’étonne pas vraiment (et me plait personnellement)

    1. Merci Nico oui c’est tout à fait l’idée du sceau tel qu’utilisé chez nous il y a plusieurs siècles, assez incroyable de se dire que cela existe encore aujourd’hui dans un pays plutôt « high tech », c’est toute la beauté complexe du Japon…

  2. Merci pr cet bel article qui.nous fait voyager avec toi !

    1. je t’en prie Cherazade à bientôt

  3. Je découvre l’inkan grâce à toi. Merci pour cet article complet et pour le partage 😉

    1. Merci Arnaud de ton intérêt ^^

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